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Menons-nous tous la même guerre ?


Menons-nous tous la même guerre ?


Car, il y a ceux qui déclarent la guerre et ceux qui en meurent. L’histoire du 20ème siècle nous apprend pourtant que la guerre est la solution finale pour sauver le pouvoir des puissants. Le mot d’ordre de la classe possédante en 1936 s’affichait ainsi : mieux vaut Hitler que le front populaire (Aujourd’hui, mieux vaut LE PEN que le front de Gauche). Le mouvement ouvrier a toujours fait peur à cette classe. Elle sait que son organisation signera sa fin.


Peut-on, sous cet angle, mieux comprendre les enjeux de la mondialisation et son lot de délocalisations, la désindustrialisation et le recul des productions sur le territoire des biens indispensables à son indépendance notamment sanitaire et alimentaire ? Car, à y regarder de plus près, n’y décèle-t-on pas une véritable obsession à briser les collectifs de travail pour les priver de leurs capacités revendicatives ? Depuis 30 ans, les sites de production dans le monde se déplacent au rythme des avancées sociales. Dès que la classe ouvrière gagne du terrain social et donc gagne une part de pouvoir, le Capital sonne la retraite des moyens de productions. C’est sous cet angle qu’il faut comprendre la concurrence libre et non faussée.


Alors certainement que le Capitalisme moderne souffre de sa volonté de profits à court terme qui le déconnecte de l’activité réelle, mais, si le profit est le but, le pouvoir en est le moyen indispensable. Pour le conserver, il est prêt à perdre beaucoup d’argent (qui en fait, est le nôtre) comme le montre les milliards donnés par le propriétaire d’amazone pour calmer les masses étasuniennes. Mais, il élabore aussi une stratégie à très long terme où peuvent se succéder les « plans B » accompagnés d’une propagande maîtrisée notamment par la possession de 90% des médias. A quoi assistons-nous d’ailleurs, à longueur d’antennes, sur nos chaînes télé ? Nous gobons une mise en scène des acteurs du pouvoir. Ils s’agitent et nous inondent de messages totalement inaudibles mais tellement aliénants. Des esprits confinés les boivent avidement et sans modération dans ce décor de film d’horreur !


Dans un tel climat, les réactions deviennent primaires et s’éloignent de toute rationalité et intelligence réflexive.
Le signe de cette aliénation collective ne s’exprime-t-elle pas, tous les soirs, par cet élan de soutien au personnel soignant dont la totalité des alertes ont été niées, voire moquées, particulièrement ces derniers mois par une trop large population encline à les considérer comme privilégiés, gavés de régimes spéciaux !
Ces jours-ci, le leitmotiv de cette propagande est la guerre au coronavirus. C’est lui le responsable à abattre de la crise sanitaire. Donc, une chemise peut faire trois fois le tour du monde avant d’arriver sur notre dos, mais c’est la faute au COVID 19 si tout le monde est infecté !
En réalité c’est le Capitalisme qui nuit gravement à la santé des Hommes et de la planète.


La classe possédante est responsable et coupable ! Coupable d’avoir organisée la destruction de notre système de santé dont les innovations et l’exemplarité ont permis de par le monde de gagner du terrain sur la maladie et le taux de mortalité. Mais cette exemplarité est un objectif de combat pour le grand Capital. Regardons objectivement à quelle vitesse il a repris la main aux Etats Unis pour défaire les maigres avancées de l’époque OBAMA pour rendre plus facile l’accès de la population aux soins. Observons comment, dans ce pays, la Grande finance a été capable, en quelques jours, de mettre de côté ses querelles électorales et faire front et faire barrage à Bernie SANDERS dont les idées « subversives de progrès » menaçaient de gagner l’opinion publique et lui faire rendre l’âme (l’argent). Ils ont un ennemi et un seul, c’est le peuple ! Peuple qui, isolé, aliéné produit plus de profits que de valeurs. Valeurs qui alimentent et développent le bien commun quand il est unit.


Donc, le Président MACRON fait bien la guerre. Son état d’esprit est martial, (sa police aussi !). Il oeuvre depuis longtemps malgré son apparente jeunesse (tant ses idées sont archaïques) à préparer le terreau de celle-ci. L’état de l’Hôpital qui compte ses morts est le résultat de ses décisions. La pénurie de matériel, c’est sa décision, la dépendance envers les autres pays pour les produits manufacturés, c’est sa décision. Le virus qui circule de cartons en bateaux, de bateaux en camions, de camions en avions, d’avions en trains et finalement de mains en mains, c’est sa décision. Le virus qui passe les portes de l’entreprise, c’est sa décision ! Cette guerre, c’est la sienne, c’est celle du Capital contre le travail.


La CGT, depuis sa naissance pose la paix comme une des valeurs fondamentales de ses engagements. La paix pour l’émancipation de l’humanité s’oppose à la guerre pour le pouvoir et l’argent. Le Grand Capital a donc besoin de la guerre pour déstabiliser le monde, mieux le dominer et capter ses richesses. Actuellement, nous sommes bien en état de guerre avec un Etat en guerre contre son peuple. « L’éparpiller, façon puzzle, pour mieux le soumettre » : une devise inscrite sur les cuillères en argent de leur progéniture. Ceux qui ont subi les assauts policiers n’en douteront pas !


Mais voilà, la guerre fait des victimes aussi dans le camp de ses promoteurs. A commencer par les petits épargnants qui vouent au système une confiance aveugle jusqu’au moment où ils ont tout perdu. Ce sont ceux-là qui croient, dur comme fer, que la retraite par capitalisation leur offrira un avenir heureux (Grâce à la « corruption féroce des traitres »)! Ces petits ne sont que les amortisseurs des gros ! Mais c’est aussi ceux-là qui s’en prendront à la CGT, coupable d’avoir résister à l’exploitation.


Leurs oeillères libérales les rendant incapables de comprendre qu’ils ont risqué leur pognon pendant que les gros n’auront risqué que le nôtre. Mais les gros peuvent aussi goûter la poussière. La preuve, le Grand Capital prévoit l’après et engage sa campagne : il faut sauver le soldat profit ! Nom de code : résilience.


Un camp se bat pour l’humain et sauver des vies, l’autre pour sauver son pouvoir, ses profits et ses dividendes. La frontière du confinement est ainsi strict pour les petits, mais très poreuse pour la haute sphère sociale qui peut continuer à exploiter à loisir et à exposer à volonté ! C’est tellement limpide pour celui qui veut ouvrir les yeux !


VIVE la CGT…
Le Secrétariat de l’UD CGT des Landes.

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