Vienne

Communiqué de presse: CGT Konecta – CGT Armatis

Communiqué de presse du 20 Février 2024

Quand les syndicats sont au rendez-vous !!!


Ce vendredi 16 février, un rendez-vous a été obtenu par la CGT avec le MEDEF afin de porter les
revendications salariales des entreprises Konecta et Armatis Poitiers. Ces deux entreprises emploient
plus de 1500 personnes sur la zone du Futuroscope. Les centre d’appels prestataires s’occupe de la
relation client de très nombreuses grandes entreprises, dans l’énergie, les télécommunications, les
banques et assurances, la pharmaceutique, le transport… Elles viennent acheter une prestation lowcost, tout en mettant une pression commerciale démesurée reposant in-fine sur les conseillers
clientèles.


Après l’action commune du 16 janvier, l’intersyndicale des centre d’appel, portée par la CGT, alerte le
patronat sur une mauvaise pratique des directions concernant notamment les Négociation Annuelles
Obligatoires, tant au niveau local, que national.


Dans la Vienne, ces dernières ont la fâcheuse tendance à occulter le volet : « redistribution des
richesses » et ne mettent aucune enveloppe concernant les augmentations de salaires sur la table.
Au national, les négociations salariales sont de nouveau prises en otage par le patronat qui refuse
cette année de participer à la table des négociations de branches malgré une demande émanant du
ministère du travail.


Les syndicats présents à la rencontre du MEDEF ce 16 février (CGT Konecta – CGT Armatis, CFDT
Armatis) demandent la reconnaissance des compétences et de l’ancienneté, la revalorisation des
coefficients et avant tout, pour toutes et tous, de pouvoir vivre dignement de son salaire.


Le représentant du MEDEF, M.Dodon, a entendu les syndicats et s’est engagé à contacter les directions
des entreprises concernées. Les représentants syndicaux ont précisé que cela devait être accompagné
de résultats car l’utopie ne nourrit pas, un salaire JUSTE, si !!!


Au nationale, l’action attendue est de ne plus jamais voir des grilles de salaires en dessous du SMIC,
tel qu’on le connait dans les centres d’appels prestataires depuis des années.


La CGT porte une solution simple, pour tous les travailleurs, au niveau national, en indexant les salaires
à l’évolution du SMIC. Le patronat a entendu, pourrait-il enfin écouter !!!

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